Rapport du comité de vigilance - 7 juillet 1811 | En
1812, le 21 mars, le maire informe ses administrés que l’on doit
continuer les patrouilles, à la suite d’un vol commis dans l’Eglise et
de dégradations dont fut l’objet le jardin de la cure, où des plantes
et même des arbres furent enlevés. Les patrouilles étaient composées
d’hommes de plus de vingt ans et de moins de 60 ans. Les rapports
étaient tous invariablement rédigés de la même manière – Nous en
donnons un modèle – Les patrouilles commençaient le soir à 8 heures et se terminaient le lendemain à la même heure. Elles existaient déjà en 1811, mais les dates de début et de fin sont inconnues.
En 1813, avant le 16 février, on dut fournir à l’hôpital militaire de Soignies, ce qui suit : 2 matelas, 4 paires de draps de lit, 2 traversins, 2 couvertures. La
valeur totale de ces articles s’élevait à 206 francs 20 centimes,
répartis « au marc le franc »(1) sur « les plus hauts contribuables »
de la commune. Ils étaient alors au nombre de 42.
(1) se dit d’un partage fait entre les intéressés, au prorata de leurs créances ou de leurs intérêts dans une affaire.
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