Une histoire dont tu es le héros…

Ecole communale de Villers-Perwin (Les Bons Villers) – Belgique
ecoleprimaire@villers-perwin.be 

Classe de 3e / 4e année (8 enfants en 3e, 7 enfants en 4è).

Instituteur : Bernard Verhaeghe
bernard@villers-perwin.be  

Matériel utilisé :
2 ordinateurs PC et 1 iMac dans ma classe.
Le logiciel WORD est installé sur les 3 machines.
Tous les ordinateurs sont connectés en réseau (mac et PC) sur un serveur LINUX et branchés sur le NET.

Compétences visées

Lire
Élaborer des significations.
* vérifier des hypothèses émises personnellement ou proposées.
* percevoir le sens global afin de pouvoir restituer l’histoire en respectant l’ordre chronologique, les liens logiques.
Dégager l’organisation d’un texte.

Écrire
Orienter son écrit en tenant compte des critères suivants :
* l’intention poursuivie : raconter, donner du plaisir.
* l’activité.
Assurer l’organisation générale du texte.
Veiller à la présentation orthographique.
Assurer la présentation au niveau graphique :
* mise en page selon le genre.

Parler – Ecouter
Vérifier des hypothèses émises personnellement ou proposées.

Pré-requis

Connaissance sommaire du réseau Internet.
Connaissance sommaire des hyperliens (Internet et CD roms).
Connaissance du traitement de texte WORD.
Utilisation du scanner.
Langue française : l’impératif.

Démarche

Le produit attendu, au départ de l’activité, est un livret « papier » à l’intention des élèves de l’école (livret similaire à celui proposé dans la situation initiale).

1. A la poursuite du professeur Durant, une histoire dont on est le héros…
Il s’agit d’un document sur papier présentant les différentes étapes du récit présentées les unes à la suite des autres.
Télécharger le document (WORD)

Parcours linéaire.
Lecture individuelle.

2. Comparer les résultats.
Qui est arrivé au bout du récit?
Qui a eu « un problème » ? Lequel ?

3. Reconstruire « l'arbre » de l'histoire.
Travail par équipes de deux.
Mise en commun au TN.

4. Rédiger une étape histoire du même type sur base d'un « arbre » donné.

L'arbre, conçu par l’enseignant, est observé collectivement et comparé avec celui de l'étape précédente.
Les enfants constatent qu'ils ont la liberté de numéroter les étapes de leur histoire comme ils le désirent, mais le travail est plus difficile car l’arborescence est plus complexe.

Les enfants se répartissent en deux groupes (un groupe 3e année et un groupe 4e année).
Ils numérotent les cases.
Collectivement, il y a une explicitation du schéma et un échange d’idées et de quelques ébauches d’exemples au niveau du contenu de l’histoire.  Les élèves mettent au point oralement les différentes phases de leur histoire.
Au sein du groupe, ils se répartissent la tâche pour la rédaction des chapitres (chaque enfant peut en rédiger plusieurs, un chapitre peut être réalisé à deux, …).
Il s'agit d'être attentif et de respecter l'enchaînement des séquences prévu dans l'arbre.
A tout moment, les membres du groupes peuvent se réunir pour se mettre d'accord, vérifier la cohérence, …  L’I suggère, lors de ses passages dans les sous-groupes, des suggestions d’améliorations syntaxiques, lexicales…
Une difficulté réside dans la rédaction d’étapes de l’histoire qui s’enchaînent aux étapes préalables écrites par les autres élèves du groupe, essentiellement du point de vue de la cohérence interne du récit.

Lorsque tous les groupes ont terminé, une première vérification est effectuée au niveau de la cohérence du récit (des récits). Les différents textes, numérotés, sont photocopiés et placés sur le tableau (aimants) et reliés à la craie (arbre).
Les différentes combinaisons possibles sont lues collectivement.  On vérifie oralement les enchaînements (organisation générale du texte), on relève des incohérences de concordance des temps...
Les deux groupes participent à cette vérification.

5. Mise au net sur ordinateur.
Les enfants encodent leurs textes sur un seul document ( texte 1, texte 2, …) et les impriment.
Ceux-ci sont relus par leurs copains et les premières corrections sont effectuées (orthographe, polices et taille des caractères au niveau de la cohérence interne du récit, …).

Après cette première correction, le texte est découpé en fonction des différentes étapes et placés au tableau (arbre). Relecture. Deuxième correction.
 
 

6. Je reprends les textes et constate les erreurs les plus courantes.
Rappel « matière », exercices de structuration.

Difficultés rencontrées au niveau orthographique :
Accord sujet – verbe :  TU ? -S
   ILS ? -NT
Majuscules et point : notion de phrases
é / er
a / à
ou / où
mots invariables :  vers …  gentiment  tout à coup
au revoir ici   …

Difficultés au niveau du texte :
Fin de chaque paragraphe : … passe …
Imiter le texte "Durant"
 

Distribution à chaque enfant d'une copie globale de leur histoire.
Correction des aspects relatifs aux difficultés énoncées plus haut par les enfants, qui peuvent s’échanger leurs textes.  Correction également au niveau de la rédaction (uniformisation des présentations, des consignes de passage aux étapes suivantes, etc.).

Création sur le serveur d'un répertoire paysan 3 (pour le travail de 3ème année) et paysan4 (pour le travail de 4ème année).
Par copier/coller, créer dans ce répertoire 11 nouveau documents et y insérer chaque fois un des textes.  Ces documents auront comme nom p1, p2, …

7. Enregistrement en format .htm
Lorsque les textes sont prêts, l’I montre aux enfants comment enregistrer en format .htm, toujours sous WORD (en vue de les publier sur Internet), et comment ajouter un fond de page.  L’I demande que les élèves veillent à l’uniformisation des fonds de page pour l’ensemble de l’histoire.
Les enfants travaillent ensuite seuls pour toutes les pages.

8. Ajout d'illustrations.
Des dessins sont réalisés pour chaque chapitre.  Les enfants s’organisent au sein des sous-groupes quant à la répartition des dessins à réaliser.
Difficulté, tout comme au niveau de la rédaction du texte, d’assurer une cohérence des dessins d’une étape à l’autre (par exemple, les personnages changent d’habillement en cours de route).  Les enfants ont décidé de ne pas en tenir compte.
Les dessins sont scannés par les enfants et insérés dans chaque page.  L’I en réduit la dimension afin de les rendre publiables sur Internet.

9. Impression de toutes les pages et disposition en arbre au tableau.
Collectivement, traçage des hyperliens entre les étapes de l’histoire.

Découverte des (hyper)liens et de leur fonction par observation de sites dans Internet Explorer.
Les enfants ont une connaissance des hyperliens (Internet, CD-roms, …).
Je leur montre comment les insérer dans leurs documents.
Ils travaillent ensuite seuls et réalisent tous les liens descendants.  Les liens ascendants sont réalisés par l’enseignant (par manque de temps).

10. Vérification générale (visuel, hyperliens) via Internet Explorer, à partir de n’importe quelle « machine », PC ou iMac !

11. A partir d’ici, l’I a « pris la main » : retravailler les dessins (grandeurs des fichiers), page de garde, transfert sur le Net.  La raison essentielle en est le manque de temps et le début de lassitude des enfants.
 
 

Apports du recours à l’ordinateur :
- Motivation à être lu étant donné la publication de l’histoire sur le site de l’école et les réactions des visiteurs par e-mail suite à l’annonce de la publication du récit ;
- Réelle interactivité du récit étant donné le support informatique (en comparaison avec un récit du même genre sur support papier).

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